Gitta Alpar

 

 

 

 

Date de naissance     : 5 février 1903

Date de décès            : 17 février 1991

Nom                           : Regina Alpar

 

 

 

 

ACTRICE

 

 

 

 

BIOGRAPHIE :

 

            Regina Alpar, dite Gitta, voit le jour le 5 février 1903 à Budapest, dans l’empire austro-hongrois de François-Joseph 1er de Habsbourg. À seize ans, elle étudie la musique avec Laura Hilgermann, à l’Université de la capitale hongroise où elle excelle au chant et au piano. Diplômée, elle reçoit ses premiers engagements des Opéras de Vienne et de Berlin. Par la suite, elle se produit dans toutes les grandes villes germaniques et autrichiennes.

 

            Gitta Alpar devient rapidement une star des scènes européennes, interprétant aussi bien des grands rôles du répertoire classique que des opérettes populaires. Parmi ses plus grands succès, nous pouvons citer : «La flûte enchantée» de Mozart et «Le barbier de Séville» de Rossini. En 1932, elle épouse le comédien Gustav Fröhlich et débute au cinéma, à ses côtés, dans «Gitta entdeckt ihr herz» sous la direction de Carl Froelich. La jeune femme apparaît ensuite dans une autre réalisation de Carlonneur, décerné cène et de l's spectacle,réalisation,  Froelich «Die-oder keine» auprès de Paul Henckels. À cette époque, Gitta, vedette de la scène et de l’écran, est alors au sommet de la gloire et de la célébrité.

 

            D’origine juive, Gitta Alpar doit quitter précipitamment l’Allemagne en 1933, suite aux nouvelles lois anti-juives. Elle s’enfuit vers l’Autriche, où elle participe notamment au tournage de «Ball im Savoy» (1935) du jeune Steve Sekely. Son mariage est alors annulé par le gouvernement nazi. Devant la progression de la terreur brune, elle décide se s’installer en Grande-Bretagne. Dès son arrivée à Londres en 1935, elle se produit rapidement sur scène pour des revues musicales et des récitals. Pour le cinéma, elle tourne successivement «I give my heart» (1935), puis «Le disque 413» (1936) avec Jules Berry et sa version anglaise «Guilty melody», tous deux réalisés par Richard Pottier. Par la suite, elle donne la réplique à Neil Hamilton, dans «Everything in life» (1936) de J. Elder Wills.

 

            Lors des premiers bombardements sur la capitale anglaise, Gitta est contrainte une nouvelle fois de s’enfuir. Elle prend alors la direction des Etats-Unis où elle s’installe définitivement. En 1941, elle fait une brève apparition dans le film de René Clair «La belle ensorceleuse» aux cotés d’une autre exilée célèbre : Marlène Dietrich. Dans ce film, Gitta effectue son ultime prestation cinématographique. Elle se consacre dès lors uniquement à la scène.

 

            En 1987, la carrière de Gitta Alpar est couronnée d’un prix d’honneur, décerné par l’Académie du Cinéma Allemand, officiellement attribué pour sa contribution au septième art. Elle n’a cependant à son actif que trois films germaniques, dont une production autrichienne. Pour beaucoup, il s’agit en fait d’un prétexte, pour se faire pardonner de l’attitude abjecte des autorités culturelles et politiques nazies des années trente, à son égard.

 

            Retirée depuis plusieurs années dans sa propriété californienne de Palm Springs, Gitta Alpar décède le 17 février 1991. Son corps est inhumé au cimetière de Westwood Memorial Park, à Los Angeles (Californie).

 

 

 

 

FILMOGRAPHIE :

 

1932        o             Gitta entdeckt ihr herz / Das lied der Puszta – de Carl Froelich

                                               avec Gustav Fröhlich

                o             Die – oder keine – de Carl Froelich

                                               avec Paul Henckels

1935        o             Ball im Savoy – de Steve Sekely

                                               avec Otto Wallburg

                o             I give my heart / The loves of madame Du Barry – de Marcel Varnel

                                               avec Arthur Margetson

1936        o             Le disque 413 – de Richard Pottier

                                               avec Jules Berry

                o             Guilty melody – de Richard Pottier

                                               avec Nils Asther

·         Version anglaise de « Le disque 413 »

                o             Everything in life / Because of love – de J. Elder Wills

                                               avec Neil Hamilton

1937        o             Mr. Stringfellow says no / Accidental spy – de Randall Faye

                                               avec Claude Dampier

·         Participation non confirmée

1941        o             La belle ensorceleuse ( the flame of New Orleans ) de René Clair

                                               avec Marlene Dietrich

 

AUTRES PRIX :

 

·         Prix d’honneur aux Prix du cinéma Germanique, Allemagne ( 1987 )

 

Remerciements à Angélique CHMILEWSKY & Marlène PILAETE

 

© Philippe PELLETIER – CINEARTISTES.COM,  pour Les Gens du Cinéma (mise à jour 21/07/2005)